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La poésie est cette Magie de toutes couleurs qui dit l' homme et ses maux ...

Elle nous hante, nous habite, nous prête ses Muses :
ces Fontaines de mots qui dictent au Poète la beauté que sa Plume récite ...


Douceur de plume

Du bout de mon humble petit Crayon, la poésie pleure des Larmes de Fleurs,
chante la Vie, ou danse une Valse de tendres et sensuelles Perles de Mots ...


Coeur de crayon

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samedi 23 juin 2012

" Une femme au piano * ( Offrande de notre fidèle et sincère ami Jean-Paul, poète à la plume émouvante )


Une femme au piano

Une femme au piano jouait, jouait encor
Beethoven, Liszt, Schubert puis Chopin et Mozart;
Oubliant tout autour les gens et le décor,
Elle laissait parler la force de son art

Car jouer du piano c'était toute sa vie;
Sans lui qu'auraient été ses presque cent printemps,
Une rose fanée, un papillon sans vie,
Un merveilleux ciel bleu quand vient le mauvais temps?

Mais cette femme-là ne jouera plus pour nous,
Dieu qu'elle vénérait l'a rappelée à lui!
Je l'aimais cette Dame, aujourd'hui je l'avoue,
Ma belle-maman dont le souffle s'est enfui.

Jean-Paul.

lundi 11 juin 2012

* Ce Jour où... * (Histoire d'Aile..) de notre amie colomba, Poétesse au Coeur si beau, si sensible et grand !...

A Toi, ma Mie... Parce que je t'aime et que tu me manques tant... (Promis, je vais grandir...)
A Thierry, mon frère, parce que je t'aime et qu'on a tant partagé....

* * *

 Ce jour où.. (Petite histoire deToi et de moi..)
 
Je me souviens ce jour d’automne, le vent soufflait… J’entends encore sa plainte monotone...
Ce jour où tu m’as dit : » Mon petit bout de chocolat, viens dans mes bras, 
il va falloir que je t’explique pourquoi tu ne pourras pas rester auprès de moi... »
Moi, je ne savais pas que de celle que j’appelais « maman », je n’étais pas l’enfant,
et que c’est pour ça, que j’allais lui être enlevée...
Alors, tout doucement comme on s’endort, on s’est serrées l’une contre l’autre,
la nuit tombait, se couvrait d’or...
Et tu m’as dit... Tu m’as dit ce presque trottoir où j’étais née là bas, par hasard...
Tu m’as dit, que ce doux nom de « Marie », c’est toi qui me l’avais choisi...
Tu m’as dit qu’à toi j’avais été confiée, que de moi, tu t’étais entichée
et qu’ainsi, à jamais nous étions attachées...
Aujourd’hui, je peux enfin écrire le mot « maman » et c’est pour Toi...
Toi qui m’as laissée t’appeler « maman » pendant neuf ans !
Toi, à qui j’offrais tous ces petits cadeaux que font juste les enfants...
Tu sais, ces fleurs séchées, ces colliers de pâtes, ces beaux dessins, ces cœurs en plâtre...
Toi qui me choisissais toujours parmi les autres...
Oui, j’étais ta chérie, à faire pâlir de jalousie tes propres petits...
Toi qui disais que du chocolat, je n’en avais pas que l’éclat mais aussi la fragilité et la douceur...
« Maman » que j’ai dû appeler « ma mie » quand ils sont venus me prendre pour me rendre...
Tu les savais, Toi, toutes ces larmes en attendant ces moments où tu pouvais venir me délivrer...
Tu me disais : » Toi, je t’aime à te croquer ! »
J’aurais tellement voulu que tu m’attendes et que moi je sois forte...
Aux autres, je me sens bien inutile, aussi vaine que stérile...
Le soir, quand la nuit me glace, je pars à la recherche de ta chaleur et je me dis : 
»Pour Elle, tu dois Marie ... »
Elle était belle, avec ses yeux tout bleus et verts, changeants comme la mer…
Pendant un temps, j’ai été son enfant, Elle restera à jamais ma « maman »
Elle était ma lumière... Elle s’appelait Claire...

Colomba