A Toi, ma Mie... Parce que je t'aime et que tu me manques tant... (Promis, je vais grandir...)
A Thierry, mon frère, parce que je t'aime et qu'on a tant partagé....
A Thierry, mon frère, parce que je t'aime et qu'on a tant partagé....
* * *
Je me souviens ce jour d’automne, le vent soufflait… J’entends encore sa plainte monotone...
Ce jour où tu m’as dit : » Mon petit bout de chocolat, viens dans mes
bras,
il va falloir que je t’explique pourquoi tu ne pourras pas rester
auprès de moi... »
Moi, je ne savais pas que de celle que j’appelais « maman », je n’étais pas l’enfant,
Moi, je ne savais pas que de celle que j’appelais « maman », je n’étais pas l’enfant,
et que c’est pour ça, que j’allais lui être enlevée...
Alors, tout doucement comme on s’endort, on s’est serrées l’une contre l’autre,
Alors, tout doucement comme on s’endort, on s’est serrées l’une contre l’autre,
la nuit tombait, se couvrait d’or...
Et tu m’as dit... Tu m’as dit ce presque trottoir où j’étais née là bas, par hasard...
Tu m’as dit, que ce doux nom de « Marie », c’est toi qui me l’avais choisi...
Et tu m’as dit... Tu m’as dit ce presque trottoir où j’étais née là bas, par hasard...
Tu m’as dit, que ce doux nom de « Marie », c’est toi qui me l’avais choisi...
Tu m’as dit qu’à toi j’avais été confiée, que de moi, tu t’étais
entichée
et qu’ainsi, à jamais nous étions attachées...
Aujourd’hui, je peux enfin écrire le mot « maman » et c’est pour Toi...
Aujourd’hui, je peux enfin écrire le mot « maman » et c’est pour Toi...
Toi qui m’as laissée t’appeler « maman » pendant neuf ans !
Toi, à qui j’offrais tous ces petits cadeaux que font juste les enfants...
Toi, à qui j’offrais tous ces petits cadeaux que font juste les enfants...
Tu sais, ces fleurs séchées, ces colliers de pâtes, ces beaux
dessins, ces cœurs en plâtre...
Toi qui me choisissais toujours parmi les autres...
Toi qui me choisissais toujours parmi les autres...
Oui, j’étais ta chérie, à faire pâlir de jalousie tes propres petits...
Toi qui disais que du chocolat, je n’en avais pas que l’éclat mais aussi la fragilité et la douceur...
« Maman » que j’ai dû appeler « ma mie » quand ils sont venus me prendre pour me rendre...
Tu les savais, Toi, toutes ces larmes en attendant ces moments où tu pouvais venir me délivrer...
Tu me disais : » Toi, je t’aime à te croquer ! »
J’aurais tellement voulu que tu m’attendes et que moi je sois forte...
Toi qui disais que du chocolat, je n’en avais pas que l’éclat mais aussi la fragilité et la douceur...
« Maman » que j’ai dû appeler « ma mie » quand ils sont venus me prendre pour me rendre...
Tu les savais, Toi, toutes ces larmes en attendant ces moments où tu pouvais venir me délivrer...
Tu me disais : » Toi, je t’aime à te croquer ! »
J’aurais tellement voulu que tu m’attendes et que moi je sois forte...
Aux
autres, je me sens bien inutile, aussi vaine que stérile...
Le soir, quand la nuit me glace, je pars à la recherche de ta chaleur et je me dis :
Le soir, quand la nuit me glace, je pars à la recherche de ta chaleur et je me dis :
»Pour Elle, tu dois Marie ... »
Elle était belle, avec ses yeux tout bleus et verts, changeants comme la mer…
Pendant un temps, j’ai été son enfant, Elle restera à jamais ma « maman »
Elle était ma lumière... Elle s’appelait Claire...
Elle était belle, avec ses yeux tout bleus et verts, changeants comme la mer…
Pendant un temps, j’ai été son enfant, Elle restera à jamais ma « maman »
Elle était ma lumière... Elle s’appelait Claire...
Colomba
2 commentaires:
Aujourd'hui...
Aujourd'hui cela fera six ans...et depuis, son absence...
Elle était Celle...Oui, Elle était ma Lumière...
Les larmes que je retenais, ont versé ce matin...Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis émue et touchée.Non tu ne peux pas...
Elle e était si belle et si..tout...
Je te souris...je te souris tant...
Merci....Merci de tout mon coeur...
Elle est magnifique ta mise en page...eoobatu25lle Lui va bien...
Marie
Bonsoir ma douce Marie
Je dépose à sa place, ici le commentaire de gérard/croupia, qui semble avoir un petit souci avec la connexion :
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voici le com pour l'écrit de Colomba:
Quelle offrande! un écrit qui m'a touché!
un écrit comme un sourire immense posé au creux de tes larmes et ta tendresse!
quelle beauté offerte et quelle intensité!
Une poésie qui te ressemble, qui ressemble à ton coeur: tellement grande, tellement généreuse et tellement belle!
C'est ce que j'appelle "une poésie du coeur"...
Je n'arrive même pas à exprimer tout ce que je ressens tellement cet écrit résonne en moi...
quelle émotion et quelle reconnaissance!
je te dis merci, mille mercis pour cette offrande exceptionnelle!
Toute mon amitié qui est très grande!
gérard
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