Une femme au piano jouait, jouait encor
Beethoven, Liszt, Schubert puis Chopin et Mozart;
Oubliant tout autour les gens et le décor,
Elle laissait parler la force de son art
Car jouer du piano c'était toute sa vie;
Sans lui qu'auraient été ses presque cent printemps,
Une rose fanée, un papillon sans vie,
Un merveilleux ciel bleu quand vient le mauvais temps?
Mais cette femme-là ne jouera plus pour nous,
Dieu qu'elle vénérait l'a rappelée à lui!
Je l'aimais cette Dame, aujourd'hui je l'avoue,
Ma belle-maman dont le souffle s'est enfui.
Jean-Paul.
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